samedi 26 janvier 2013

Bagnères, vingt ans après


Un bilan pour le moins contrasté, après plus de 20 ans de gestion pour la majorité actuelle...



  Pour un observateur des 22 ans de gestion du maire actuel, Bagnères semble devenue :
- une ville qui a investi assez tôt dans le secteur thermo ludique, ce qui a permis à Aquensis de trouver rapidement une clientèle extérieure – tout en négligeant de faire le nécessaire pour fidéliser la clientèle locale ;
- une ville qui a rénové ou développé ses infrastructures sportives – piscine, gymnases… - ;

mais également…

- une ville en perte de vitesse  sur le plan économique et touristique, qui ne parvient pas à construire sur ses atouts ;
- une ville très endettée ;
- une ville aux impôts locaux bien plus élevés que dans les localités de strates comparables, à la limite du supportable pour une majorité de la population qui vit avec un petit revenu ou une retraite minimaliste ;
- une ville négligeant certains besoins essentiels de sa population et de ses résidents temporaires – des trottoirs permettant de se déplacer en toute sécurité quelque soit son âge ou son état, des navettes pour circuler… – au profit de réalisations de prestige – une salle de musique sous-dimensionnée et sous-utilisée, un théâtre que l’on restaure après l’avoir laissé se dégrader pendant 20 ans ;
- une ville ne parvenant pas à mettre en valeur ses lieux emblématiques – des places relativement rénovées mais colonisées par les banques et les voitures, un centre bien peu attirant pour le promeneur ou l’acheteur potentiel, où en conséquence les commerces ferment les uns après les autres ;
- une ville qui découvre son patrimoine bien tardivement ( cf. polémiques autour de Salut, du théâtre du Casino, de la villa Romme et de l’ermitage Sainte Bathilde) ;
- une ville négligeant certains volets environnementaux et économiques essentiels – aucun investissement d’isolation par exemple dans les gouffres énergétiques que sont les plus grands bâtiments municipaux comme les écoles Carnot et Ferry ;
- une ville sans projet d’avenir innovant, qui ne voit pas que le monde change – cf. article sur l’évolution climatique en lien avec le ski ;
- une ville qui n’a pas su garder ses services publics - deux écoles, le commissariat, le Tribunal de commerce… ;
- une ville au fonctionnement démocratique sclérosé, où une personne seule décide de l’essentiel, où les décideurs politiques ne se mettent à l’écoute de la population que les mois précédant les élections et pensent ensuite avoir reçu de sa part un chèque en blanc pour les années qui suivent.


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