Depuis 2008,
nous n’avons cessé de dénoncer le taux élevé de la fiscalité locale et le fort
endettement de la commune de Bagnères de Bigorre.
Le
« Rapport d’observation de la cour des comptes portant sur les exercices
2011 et suivants » acte que les taux de fiscalité sont élevés, mais aussi
que l’endettement « est encore deux fois supérieur » à celui des
communes de la moyenne de la strate. Invariablement la réponse à nos questions
était : on ne compare pas une commune qui a la gestion d’une station de
ski avec une commune sans activités annexes.
Mais la
chambre régionale a choisi de comparer Bagnères de Bigorre avec « des
communes des deux strates démographiques pertinentes ».
Doit-on douter de la pertinence des choix de la Cour des
comptes ?
Celle-ci
recommande à Bagnères de « Mettre un terme au versement récurrent au profit du
budget principal des excédents du budget annexe de l’activité thermale et
thermo ludique ». Ce que nous n’avons
également cessé de dénoncer. Le virement régulier des excédents des budgets annexes
au profit du budget principal nuisant à la lisibilité du budget de la commune.
Cette
pratique est supprimée, mais sans doute a-t-elle servi à faire avaler certaines
pilules !?
Concernant
la fiscalité locale : La taxe GEMAPI, taxe additionnelle à la taxe
d’habitation, a fait son apparition depuis janvier 2018. Sa compétence est
déléguée à la CCHB qui devra en voter le montant dans la limite de 40 € par
habitant.
Il devient
de plus en plus difficile pour les citoyens de gérer leur budget au vu des
différentes taxes qui viennent se rajouter aux constantes augmentations du coût
de la vie.
A qui la faute ?
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