mardi 20 novembre 2018

BULLETIN MUNICIPAL Novembre 2018


Où l’on reparle de l’ouverture de la voie ferrée

Décidément le serpent de mer concernant la réouverture de la voie ferrée entre Tarbes et Bagnères réapparaît régulièrement. Sujet débattu en mai dernier lors de la réunion publique des États généraux du rail et de l'intermodalité organisée par la nouvelle grande région.
Mais peut-on sérieusement rouvrir cette voie ferrée ? 
Déjà en 2010, Gerard Trémège alors président de la communauté d’agglomération du grand Tarbes déclarait, suite à une étude concernant la réouverture de la ligne ferroviaire : « Le montant minimum serait d'environ 3 à 4 millions d'Euros. ». Après consultation des données 2010 du site de Réseau Ferré de France, la rénovation de la ligne pouvait se monter à près de 8 millions d’Euros avec un entretien annuel de 400 000 €.
Les collectivités territoriales sont-elles prêtes à voter une telle dépense dans la conjoncture actuelle ?
Si l’on ne peut que dire oui à un mode de déplacement respectueux de l’environnement, qu’en est-il de sa rentabilité ? La densité de population dans notre fond de vallée est faible et sur les 1 500 trajets journaliers en voiture comptabilisés entre Bagnères et Tarbes combien de conducteurs et passagers seraient prêts à utiliser le train ? 
Parallèlement une enquête publique (dont la conclusion date d’avril 2018) concerne l’aménagement de la RD8 entre Bagnères et Tarbes. C’est un choix prioritaire du Conseil départemental qui doit permettre de desservir le site touristique du Pic du Midi et les stations de ski. Alors faut-il, d’un côté, investir dans la voie ferrée pour encourager un transport moins polluant et de l’autre favoriser la liaison routière entre les 2 villes ?
Ne devrait-on pas, comme le préconise la loi mobilité, investir dans des modes de déplacement moins coûteux et plus vertueux en développant des pistes cyclables ?
Et si l'on reparlait d'une voie verte entre Bagnères et Tarbes ?

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